Des composants dangereux sont présents sur un site de soudage, et il est nécessaire d'utiliser une protection respiratoire appropriée pour protéger votre santé à court et long terme. Les vapeurs et gaz de soudage proviennent de la combustion des métaux de base, des matériaux d'apport, de leurs revêtements, des gaz de protection, des peintures, ainsi que des réactions chimiques liées à la lumière ultraviolette et à la chaleur des arcs, ainsi que des contaminants dans l'air en provenance de solvants et de produits de nettoyage.
L'exposition aux fumées de soudage constitue un risque professionnel majeur et peut causer plusieurs problèmes de santé en l'absence de protection respiratoire. Le rayonnement ultraviolet dégagé par le soudage réagit avec l'oxygène et l'azote de l'air pour former de l'ozone et des oxydes d'azote. En concentrations élevées, ces derniers provoquent des maladies pulmonaires. À faible concentration, ils irritent le nez et la gorge.
Un seul soudeur de production peut produire 20 à 40 g de fumées par heure, soit environ 35 à 70 kg de fumées par an. Les niveaux de limite d'exposition professionnelle (LEP) aux particules de fumée de soudage sont définis par mg/m³, c'est-à-dire par la concentration de fumées dans l'air en milligrammes par mètre cube d'air. Pour les fumées de soudage générales, le niveau auquel il est recommandé d'utiliser une protection respiratoire est de 5 mg/m³. Consultez les normes et recommandations locales, et veillez à choisir un appareil respiratoire Kemppi répondant à vos besoins.
Un respirateur de soudage se compose d'un respirateur PAPR (respirateur purificateur d'air autonome), d'un tuyau d'air et d'un masque de soudage intégrant un joint facial. Le PAPR dispose d'un moteur de ventilateur alimenté par batterie. Il est équipé d'un filtre à particules ou d'une combinaison de filtres à particules et à gaz. Il existe également des systèmes de distribution à apport d'air, qui utilisent de l'air comprimé pur respirable.
L'air purifié est alimenté par le tuyau d'air vers le masque, créant une pression positive à l'intérieur de la coque du masque et du joint facial. Une pression positive à l'intérieur du masque de soudage signifie que la respiration est facilitée et que l'air ambiant contaminé ne peut pas circuler à l'intérieur du masque. C'est un respirateur dit à pression positive.
Il n'y a pas de règles quant au choix du filtre à utiliser avec des matériaux spécifiques. Cela dépend de nombreux facteurs tels que le traitement de surface, la pureté du matériau et la contamination de l'environnement ambiant (c'est-à-dire le taux d'ozone). Un filtre combiné (filtre à particules et à gaz) crée toujours la meilleure protection contre les fumées et les gaz nocifs.
Consultez notre catalogue sur la sécurité du soudage pour un tableau plus détaillé sur les dispositifs de filtrage et les produits chimiques.
Le PFU 210e PAPR dispose d'un système de mesure automatique de l'état du filtre. Un voyant LED dans l'interface utilisateur s'allume en rouge, le moteur de vibration démarre et un bruit d'alarme peut retentir lorsque le filtre doit être changé immédiatement. Il convient de surveiller de près la couleur du voyant LED dans l'interface utilisateur. Lorsqu'il s'allume en orange, le filtre est sur le point de se boucher et doit être changé. Si l'autonomie de la batterie commence à être trop courte, il peut être utile de changer le filtre à particules ou le préfiltre.
Le filtre à gaz ne collecte pas de particules comme le fait le filtre à particules (le filtre à gaz ne se bouche pas comme le filtre à particules). C'est pourquoi le filtre à particules doit toujours être fixé sur le filtre à gaz = filtre combiné. Le seul moyen de savoir si un filtre à gaz filtre toujours les gaz comme il se doit est le test d'odeur. Si un utilisateur peut sentir une odeur s'introduire dans le masque de soudage, le filtre à gaz doit être changé immédiatement. Si le gaz nocif n'a pas d'odeur, un intervalle régulier de remplacement du filtre à gaz est recommandé.
Les facteurs de protection nominale attribués par les autorités de normalisation européennes à une classe de respirateur (PAPR ou à apport d'air comprimé respirable et équipé d'une cagoule ou d'un masque selon la norme EN12941) définissent un facteur de protection nominal (FPN) basé sur les tests d'efficacité contre les fuites vers l'intérieur du dispositif de protection respiratoire. Pour les respirateurs de soudage certifiés TH2, la fuite vers l'intérieur est autorisée à un maximum de 2 %. Pour les respirateurs de soudage certifiés TH3, la fuite vers l'intérieur est autorisée à un maximum de 0,2 %. Tous les modèles de respirateurs de soudage PARR Kemppi sont conformes à la norme EN12941 et leur classe est TH2 ou TH3.
Avec la protection respiratoire à apport d'air externe, l'air respirable fourni à un masque de soudage à l'air frais est créé par un compresseur. Les sources d'air comprimé respirable doivent répondre aux réglementations locales sur la qualité de l'air.
Les respirateurs de soudage reliés à une alimentation en air respirable provenant d'un compresseur respectant la norme 12021 sont définis dans la norme EN 14594. Les respirateurs de soudage Kemppi doivent uniquement être utilisés dans des zones dans lesquelles la teneur en oxygène dépasse 17 % et ils ne doivent pas être utilisés comme appareil respiratoire autonome ou pour s'échapper.
Avec une protection respiratoire à apport d'air autonome, l'air respirable entrant à l'intérieur du masque de soudage est purifié par une unité de filtrage à batterie (voir ci-dessus « Comment fonctionne un respirateur de soudage » ou un système d'air respirable comprimé (voir ci-dessus « Qu'est-ce que la protection respiratoire à apport d'air externe ? »). Le terme protecteur respiratoire à apport d'air autonome désigne le même dispositif que le terme respirateur à purification et apport d'air autonome, et l'abréviation de ce dernier est PAPR.
Les masques faciaux jetables représentent une solution peu coûteuse pour du soudage occasionnel. Cependant, les soudeurs professionnels et les fabricants utilisent généralement 1 masque jetable par jour. Au fil du temps, leur coût devient supérieur à l'investissement consenti pour l'achat d'un PAPR de qualité ou d'un système à apport d'air, même en tenant compte des filtres de remplacement, sans parler du gaspillage associé à l'utilisation de masques jetables. Habituellement, les systèmes PAPR offrent une meilleure protection respiratoire et sont plus confortables à long terme en raison de la circulation d'air de refroidissement.
N'hésitez pas à nous contacter si vous rencontrez d'autres problèmes ou si vous avez des questions